Mot clé - Mise à jour du 29 août 2018

Les Pantomimes lumineuses

Les Pantomimes lumineuses - Affiche de Chéret Le 28 octobre 1892[1], Émile Reynaud projette pour la première fois au public du musée Grévin à Paris, les Pantomimes lumineuses. Les Pantomimes, c'est à la fois l'ensemble du programme qu'il présentera jusqu'en 1900, mais aussi chacune des saynètes de dessins animés et par extension, leurs bandes de projection respectives.

Le spectacle des Pantomimes lumineuses d’Émile Reynaud a été inscrit au Registre Mémoire du monde de l’UNESCO[2] en 2015. Il s'agit d'un spectacle inédit dans lequel on retrouve des éléments préexistants des spectacles de lanterne magique et de la pantomime scénique. Émile Reynaud développe et complexifie les techniques de décomposition du mouvement déjà utilisées sur les jouets optiques et pour son Praxinoscope qui utilise le principe de la compensation optique[3]. Il écrit les scènes, peint les différentes phases du mouvement sur une bande souple, perforée et de longueur indéfinie qui préfigure la pellicule de cinéma. Il anime manuellement les images projetées à l'aide d’un appareil qu'il appelle le Théâtre optique, pour lequel il avait déposé un brevet le 1er décembre 1888. Les projections sont accompagnées d’une musique originale composée par Gaston Paulin.

Notes

[1] Le 28 octobre a été instaurée Journée mondiale du cinéma d’animation à l'initiative de l’Association internationale du film d’animation (Asifa), en hommage à la première représentation des Pantomimes lumineuses au Musée Grévin.

[2] Voir sur le site de l’UNESCO

[3] La Compensation optique chez Émile Reynaud, Christelle Odoux, Bulletin de Liaison de l’association Les Amis d’Émile Reynaud, n°47, Septembre 2011

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L'Eveil de la Haute-Loire - Émile Reynaud, inventeur du cinéma (3/7) - 16 juin 2018

Cet article de la Société des amis du musée Crozatier est le troisième d'une série publiée à l'occasion de la réouverture après travaux, le 17 juillet dernier du Musée Crozatier au Puy-en-Velay.
Il a été publié sur le site internet de l’Éveil de la Haute-Loire le 16 juin 2018 et dans la version papier le 17 juin (page 9).
En référence :

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Appel à communication - Journée d'étude - Émile Reynaud

Avant, après et au-delà la cinématographie La question de l’animation et de l’image animée autour d’Émile Reynaud (1844-1918)

Malgré la prévision d’un « retour en force » de l’inventeur formulée par André Gaudreault et Philippe Marion dans leur ouvrage en 2013, qu’en est-il réellement de la recherche actuelle concernant ce « refoulé » de l’histoire qu’est Émile Reynaud[1] ?
Par sa position particulière dans la question de l’invention du cinéma, la question esthétique de son travail semble avoir été peu explorée. L’approche non-plus téléologique mais sérielle proposée par André Gaudreault[2] ouvre des pistes de réflexion nouvelles créant parfois des passerelles avec la création contemporaine.

Une journée d’étude organisée par la NEF Animation et l’association Les Amis d’Emile Reynaud avec le soutien de l’IRCAV (Université Sorbonne Nouvelle Paris 3).

7 décembre 2018 - Université Sorbonne Nouvelle Paris 3
Maison de la recherche - 4 rue des Irlandais, Paris 5è

Voir l'appel (pdf)

Notes

[1] André Gaudreault et Philippe Marion, La Fin du Cinéma ? Un média en crise à l’ère du numérique, Paris, Armand Colin, 2013, p. 221-222

[2] André Gaudreault, Cinéma et attraction. Pour une nouvelle histoire du cinématographe, Paris, CNRS Editions, 2008